L’usine, apprend-on, aura une capacité de production de 20 000 briques de terre par jour ; rendement susceptible de satisfaire la demande encore assez faible des promoteurs de projets immobiliers (seulement 1000 commandes enregistrées dans les livres de la Mipromalo à fin 2015), qui s’intéressent aux briquettes de la Mipromalo.
En effet, malgré les appels du pied de cette institution publique en direction des promoteurs de projets immobiliers, les parpaings ont toujours plus de cote au Cameroun que la brique de terre pourtant réputée pour ses caractéristiques thermiques assez particulières.
Malgré l’existence d’une circulaire signée en 2007 par le Premier ministre, laquelle note gouvernementale prescrit l’utilisation des matériaux locaux dans les projets immobiliers publics, le parpaing continue malheureusement d’être le matériau privilégié de l’Etat camerounais. «Aussi longtemps que l’Etat ne s’assurera pas que les matériaux locaux sont privilégiés dans le cadre de ses propres projets, il sera difficile pour les Camerounais de s’approprier à leur tour lesdits matériaux», commente un responsable de la Mipromalo.
BRM